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lunes, enero 25, 2010

Haití 2: Llamado a la Solidaridad con los camaradas de Batay Ouvriye, coordinado por la IWW (en franchute) 

(La Bataille Socialiste)

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 à Port-au-Prince, Haïti, nous a lourdement frappé au niveau des masses populaires.

En effet, aux côtés des bâtiments publics effondrés en grand nombre, ce sont nos quartiers populaires qui ont été les plus détruits. Ceci n’est pas surprenant, ce sont les plus fragiles, les plus instables : c’est là que l’État n’a jamais su répartir les services minima, allez voir chercher à consolider nos maisons, allez voir s’en occuper sérieusement. Au contraire, nous avons toujours été menacé d’expulsion, de « déplacement », de sorte que nous-mêmes n’avons jamais su non plus, encore moins pu nous concentrer sur l’amélioration de notre propre habitat.

Pendant que certains capitalistes cherchent à forcer les ouvriers à retourner travailler dans des usines fissurées ; pendant que les propriétaires des grands magasins se refusent à distribuer gratuitement leurs marchandises et exigent même que leurs prix augmentent ; pendant que tout le monde peut constater l’absence flagrante et honteuse de l’État, son incapacité, son incompétence (lui qui, certainement, ne sait que voler, « magouyer », en ne défendant que les grands propriétaires fonciers, les bourgeois et autres multinationales) ; pendant que la police nationale, soi-disant là pour « protéger et servir », brille également par son absence devant la catastrophe d’une part, et, d’autre part, face aux gangs qui sévissent (certainement, elle ne sait que réprimer le peuple) ; pendant que les forces impérialistes profitent de l’aide qu’ils administrent pour, de manière éhontée, approfondir leur domination et transformer les relations en une véritable tutelle sans partage… les ouvriers, travailleurs de tous genres, masses populaires en général subissent cette situation catastrophique où elles se retrouvent les bras cassés.

Une certaine presse a favorisé le développement d’aspects franchement progressistes, permettant un minimum de coordination à partir du terrain même, des comités populaires conséquents travaillent sans relâche à porter aide et secours. Seulement, partout, les moyens font énormément défaut. En vérité, en plus de nous avoir frappé violemment, le tremblement de terre nous laisse sans recours autonome et nous dépasse complètement.

À Batay Ouvriye, même si la plupart de nos cadres et membres ont pu sauver leur vie, plusieurs d’entre nous ont perdu des membres de leur famille, leur maison, leurs rares biens… plusieurs sont blessés, estropiés et, en plus d’avoir à enterrer nos morts, la survie nous devient de plus en plus difficile.

Dans la mesure du possible, nous essayons d’éviter de passer par les circuits officiels dominants mais il est tout aussi vrai que la situation devient intenable ! C’est ce qui nous amène aujourd’hui à lancer cet APPEL À LA SOLIDARITÉ en direction de tous les ouvriers, travailleurs et progressistes conséquents du monde entier pour tâcher de nous aider à sortir de cette terrible passe.

Selon un inventaire provisoire rapidement réalisé, nos besoins les plus immédiats sont les suivant et s’élèvent à :

Maisons à réparer US $ 50,000.00
Pertes de biens 20,000.00
Soins aux blessés et aux estropiés 10,000.00
Survie immédiate 30,000.00
S’occuper des morts 10,000.00
Total provisoire US $ 120,000.00
A cela, il nous faut ajouter 40% d’inflation, étant donné que les prix ne cessent d’augmenter et que nous ne savons pas où cela nous mènera. Pour un TOTAL plus certain, d’alors : US $ 170,000.

Maintenant, divers contacts que nous avons commencé à développer suite à la dernière grande mobilisation autour du salaire minimum sont eux aussi dans des conditions similaires. Nous devons les aider également. Ceci demande une somme additionnelle. D’un autre côté, dans les zones où vivent nos principaux militants, des mouvements de solidarité populaire ont été mis sur pied. Nous devons les intégrer résolument, tout en y apportant l’orientation que nous pensons nécessaire en ce moment. Immédiatement également, dans le cadre de la reconstruction que les classes dominantes commencent déjà à planifier, nous devons prendre l’initiative organisée de mettre sur pied nos propres orientations afin de faire face à la prochaine catastrophe qu’elles nous préparent. Ceci également exigera des dépenses.

En tout et pour tout, nos calculs s’élèvent alors à un GRAND TOTAL de US $ 300,000.00. C’est ce qui permettra à nos membres de survivre, d’aider nos divers contacts de tout genre et, enfin, de commencer déjà à construire et propager une orientation politique ample, forte et collective, aujourd’hui dedans la lutte de survie même mais déjà apte à prévoir et faire face de manière structurée à l’autre genre de catastrophe qui nous attend : la future domination impérialiste qui, conjointement avec les classes dominantes locales et leur Etat réactionnaire, prend déjà des formes extrêmes.

Nous remercions à l’avance tous ceux qui comptent contribuer. Le moment d’une telle débâcle demande non seulement une SOLIDARITÉ renforcée mais encore un rapprochement conscient, initial ou en approfondissement, pour une lutte commune internationale.

Pour ceux qui comptent nous faire parvenir de la nourriture, de l’eau ou encore des vêtements, des médicaments, des petits mobiliers… l’adresse de notre local principal à Port-au-Prince est :

Batay Ouvriye, Delmas 16, # 13 bis.

Pour ceux qui comptent envoyer du cash, notre compte bancaire est le :

Bank Name : City National Bank of New Jersey
Bank Address : 900 Broad Street, Newark, NJ 07102
ABA Number : 0212-0163-9 City of NJ Newark
For further credit to :

Account Number : 01 000 9845
Account Name : Batay Ouvriye
Account Address : FONKOZE, Ave. Jean Paul II, # 7, Port-au-Prince, HAÏTI
Naturellement, nous rendrons public toutes les sommes reçues et nous informerons de nos activités au fur et à mesure de leur déroulement.

BATAY OUVRIYE Port-au-Prince, ce 20 janvier 2010

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Pour ses facilités de paiement en ligne par les particuliers et sa fiabilité, notre site suggère aussi de passer par le Comité de solidarité internationale des I.W.W. dont la collecte sera redistribuée à Batay Ouvriye et à la Confédération des travailleurs haïtiens. Cette collecte propose en effet un paiement Paypal.

Sitio de la IWW en español: http://www.iww.org/es

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WWW.BATAYOUVRIYE.ORG

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Batay Ouvriye es una organización que reagrupa sindicatos de fábricas, asociaciones de trabajadores como de las masas populares en general y militantes. Todos trabajan en Haití a la construcción de un movimiento sindical autónomo, combativo y democrático, y organizan también obreros, trabajadores, desempleados y toda gente de las masas populares para la defensa de sus derechos. Se opone firmemente a la colaboración de clase con los explotadores y su aparato de dominación - el Estado - y se solidariza con el conjunto de las clases oprimidas de este país, así que internacionalmente, participando en su trabajo de organización y de lucha.

En el campo sindical, la organización quiere ser una alternativa al movimiento sindical tradicional con tendencia burocrática, representativa en Haití de las clases dominantes en el seno de las masas explotadas. Tomamos no solamente la iniciativa de desarrollar las luchas reivindicativas, pero también de incitar los obreros y trabadores para que peleen y se organicen para defender sus intereses propios.


Batay Ouvriye establece igualmente los lazos de estas luchas particulares con las, más generales, del pueblo. En este sentido, tomamos parte en todas las formas de luchas democráticas populares, estimulando allí la participación de los obreros y trabajadores.


Batay Ouvriye se ha comprometido en la lucha contra las grandes multinacionales (Disney, Cointreau, Pepsi Cola...) explotando los pueblos trabajadores de la tierra. En esta lucha, hemos encontrado la colaboración de varias organizaciones de solidaridad mundial con las luchas de trabajadores en general y las de los obreros haitianos en particular.



Los representantes de Batay Ouvriye participan en varios grupos de discusión organizados en protesta contra las violaciones y abusos sufridos por los obreros del mundo entero. Recientemente, por ejemplo, hemos llevado nuestra contribución:


•A la organización hemisférica de los trabajadores de la vestimenta de las zonas francas para la exportación (ZFE) en la República Dominicana;


•A los debates sobre las estrategias de organización en zonas francas de los países de América Central, México y del Caribe;


•En Guatemala, sobre la cuestión de la problemática de género en el trabajo de organización de las obreras de la subcontratación internacional;


•En Bélgica, al Tribunal de los Pueblos contra varias compañías multinacionales como Adidas, Disney, Levi Strauss, C&A y H&M;


•En los Estados Unidos, a la conferencia sobre el “Independant Monitoring” incriminando Disney, Nike, Walmart, Keymart;


•Y en varias recorridas de información sobre la lucha contra Disney, Cointreau y demás...


Porque estamos concientes que en el contexto actual de desarrollo del capitalismo mundial, las luchas de los obreros haitianos no pueden ser deslazadas del conjunto de las que se llevan en los otros países. Hemos traído y continuaremos trayendo nuestro apoyo militante a todas les reivindicaciones en defensa de los derechos sindicales y democráticos de los pueblos.


En Haití, Batay Ouvriye favorece la difusión de informaciones así como la formación de obreros y trabajadores por conferencias-debates, seminarios o talleres de formación sindical, la preparación y distribución de materiales didácticos sobre los derechos obreros, convenios internacionales del trabajo y estrategias de luchas apropiadas para contrarrestar el patrono local como extranjero.


Nuestras intervenciones tratan sobre:


1. El no-respeto de los derechos sindicales de los trabajadores, particularmente la libertad sindical y el derecho a la negociación colectiva;


2. La necesidad de aumentar el salario mínimo diario, mientras que insistimos sobre el derecho de los trabajadores a tener un salario que toma cuenta del costo de la vida y de la devaluación continua de la gourde, nuestra moneda nacional;


3. La necesidad de una baja progresiva hasta la eliminación de las cuotas de producción en el marco del trabajo al rendimiento en las fábricas de ensamblaje;


4. El mejoramiento de las condiciones de trabajo y el respeto de las personas de los trabajadores;


5. La impunidad de los patronos que gozan de la complicidad del Ministerio de Asuntos Sociales y del Trabajo o del Tribunal de Trabajo, mientras entorpecen los derechos legales de los trabajadores;


6. El hostigamiento sexual de los trabajadores;


7. El despotismo generalizado en los ambientes de trabajo;

8. Las revocaciones y/o suspensiones ilegales o todas formas arbitrarias de las cuales son victimas los trabajadores;


9. El infierno totalmente arbitrario, ilegal y completa impunidad con la cual funcionan las zonas francas;


10. La sensibilización de los obreros sobre la necesidad de un nuevo Código del Trabajo y sobre la ausencia de un plan de asistencia social en Haití, así como las prácticas dudosas de instituciones estatales como la “ONA” (Oficina Nacional de Seguro-Vejez);


11. Las reformas obligatorias en el Ministerio de Asuntos Sociales y del Trabajo pero también nuestro apoyo a los empleados de la administración publica en lucha contra la aplicación del programa de ajusto estructural impuesto por las instituciones financieras internacionales a nuestro país;


12. La represión policíaca o la de los elegidos locales como los “Casec” (Consejos de Administración Comunal) contra los miembros de nuestras organizaciones campesinas, de barrio o por empleados de la Oficina de Trabajo del Ministerio de Asuntos Sociales;


13. Las medidas económicas o políticas que no permiten un desarrollo real o sostenido de nuestros recursos naturales y humanos;


14. La necesidad de otro tipo de Estado capaz de poner los intereses de los trabajadores y de las masas populares al primer plano.



Batay Ouvriye interviene sobre todos estos puntos distribuyendo volantes, folletos y boletines, pasando notas de presa en la radio, distribuyendo o pegando afiches en zonas industriales o en barrios dónde residen los trabajadores. Además, organizamos piquetes a la entrada de las fábricas, frente a las oficinas del Ministerio de Asuntos Sociales y del Parlamento para hacer entender nuestras reivindicaciones con respecto a los varios problemas que confrontamos. Paros, huelgas de todos tipos, ocupaciones de fábricas son de nuestros instrumentos de lucha en conflictos altamente antagónicos.


Así, llevamos una lucha continua, puntual como global, para un cambio real de nuestras condiciones de trabajo y de vida como trabajadores en los distintos departamentos, campos y ciudades del país, sobre problemas que surgen de nuestro diario vivir. En el campo, particularmente, luchamos para el aumento de salario de los jornaleros del sector agrícola, su derecho a la organización, el respeto de los derechos de las obreras especialmente las que tienen responsabilidades familiares…


Gracias a estas prácticas y a pesar de las dificultades resultando de los efectos de la dominación interviniendo en la formación social haitiana, hemos logrado organizar varios sindicatos de fábricas, comités de fábricas, de hoteles, de comercios o de pequeños talleres de trabajadores. Hemos establecido asociaciones de pequeños artesanos y de maestros en zonas urbanas y organizaciones campesinas o de trabajadores agrícolas en las zonas rurales. En los barrios, nuestras asociaciones reagrupan, alrededor de los trabajadores, los masas populares en sus reivindicaciones de reproducción (agua, luz, infraestructuras...).


Este trabajo de organización nos ofrece también la ocasión de dirigirnos a los jóvenes, hijos e hijas de obreros o trabajadores con los cuales estamos en contacto. Estamos comprometidos en la construcción de un movimiento de jóvenes determinado por el desarrollo de las luchas para satisfacer sus reivindicaciones. Al mismo tiempo, nos dirigimos a sus parientes y profesores. Eso nos ha permitido construir una coalición entre organizaciones obreras, de estudiantes y de maestros, a fin de plantear las cuestiones de educación, de la enseñanza a partir de los intereses de la clase obrera y de los trabajadores en general.


Nuestro trabajo con los jóvenes está centrado en torno a tres puntos mayores: las luchas concretas, el desarrollo de sus conocimientos, y sus divertimientos instructivos. En el marco de algunas de estas actividades, estos hijos e hijas de trabajadores pueden ya aprender las nociones fundamentales de informática, de electricidad como de lenguas extranjeras (el español, principalmente). Este trabajo se acompaña del desarrollo de una biblioteca incluyendo, entre otros, libros escolares o de referencia y la publicación de un periódico de jóvenes.


Por lo tanto, Batay Ouvriye articula prácticas en los lugares de trabajo con las pretiñendo a las condiciones de cambio de la vida de los trabajadores en general, contra las varias formas de opresión que marcan sus existencias.



¡VIVA LA LUCHA Y LA ORGANIZACIÓN AUTÓNOMA DE LA CLASE OBRERA!


¡VIVA LA LUCHA DE LAS MASAS POPULARES CON LOS TRABAJADORES COMO POSTE CENTRAL Y BAJO LA DIRECCIÓN DE LA CLASE OBRERA!

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Para más informaciones, contáctenos: Apt. Postal 13326, Delmas, Puerto-Principe, Haití, Antillas Mayores. Tel: (509) 226719.

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